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ADSAV - Page 5

  • #LesLibertariens : #FaireSécession

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  • Le Libertarianisme

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    Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme (à ne pas confondre avec libertaire), est une philosophie politique, développée aux États-Unis et dans plusieurs pays anglo-saxons. Cette philosophie repose sur l'idée qu'une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu. Issue du libéralisme, elle prône au sein d'un système de propriété et de marché universel, la liberté individuelle2 en tant que droit naturel.

    La liberté est ainsi conçue par le libertarianisme comme une valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques, du système politique et par conséquent, de la démocratie. Les libertariens se fondent aussi sur l'axiome de non-agression3 qui affirme que les rapports inhérents à l'individu, sa liberté ou sa propriété découlent de la liberté consentie, conformément au droit naturel. De fait, ses partisans, les libertariens, s'opposent à l'étatisme en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre individus.

    Si le libertarisme est mal connu en France, c’est qu’il a quelque chose de foncièrement américain. Il est parfois qualifié « de droite » pour le distinguer de l’anarchisme. L’adjectif français « libertaire » est réservé à ce dernier. Pour les libertariens, la liberté individuelle est la valeur suprême : ce n’est pas la nation, mais l’individu qui est souverain. Non seulement parce qu’il faut respecter l’autre dans son libre arbitre, mais aussi parce que la liberté de tous les individus est la précondition fondamentale pour une organisation sociale efficace et le bonheur général. Les relations entre citoyens se font sur la base du consentement mutuel : on ne commande pas, on n’infantilise pas autrui.

    Les deux pendants indispensables de la liberté sont la responsabilité et la coopération mutuelle, auxquels on ajoute parfois la non-agression. Le grand ennemi, c’est l’État. La société et l’économie sont des systèmes trop complexes pour que l’État y intervienne sans empirer nos difficultés. Celles-ci ne peuvent être réglées que par les interactions spontanées entre individus libres, de même que l’économie ne peut être gérée efficacement qu’à travers le marché libre.

    La foi dans le laissez-faire économique constitue une distinction fondamentale entre libertariens et anarchistes de gauche. Pour les premiers, c’est au marché et au secteur privé de fournir des solutions aux défis comme le réchauffement climatique ou la création d’un système de santé à la portée de tous. Les seules fonctions de l’État (et sa légitimité) consistent à garantir les droits des individus, s’occupant tout au plus du système judiciaire, des forces de l’ordre et de la défense.

    Parmi les références intellectuelles de ce courant on trouve Ayn Rand (1905-1982), qui a fui l’Union soviétique pour les États-Unis en 1926. Ses doctrines férocement anticommunistes s’expriment le mieux dans ses romans, La Source vive, de 1943, magnifiquement adapté au cinéma par King Vidor en 1949, et La Grève, de 1957, où elle imagine une communauté secrète, Galt’s Gulch, composée d’industriels et chercheurs ne travaillant qu’au service du marché libre. L’autre pilier historique du libertarisme est l’économiste ultralibéral Murray Rothbard (1926-1995), théoricien de ce qu’il appelle l’« anarcho-capitalisme ». Mais c’est en 1974 que paraît une véritable Bible libertarienne, Anarchie : État et utopie du philosophe Robert Nozick (1938-2002). Nozick y soutient que les impôts constituent une forme de travail forcé imposé aux citoyens par le gouvernement. Ce dernier n’a aucunement le droit de redistribuer notre argent si celui-ci a été acquis par nous de manière légale. Un État providence se justifie seulement de manière temporaire pour corriger des inégalités dues à des acquisitions illégales ; il ne peut pas avoir d’existence permanente, chacun étant responsable de la gestion de ses propres ressources.

    Au-delà de ces repères livresques, le grand modèle des libertariens est fourni par le mythe des premiers colons européens, ces pionniers qui se sont approprié des lopins de terre qu’ils ont cultivés en les défendant à la fois contre la nature sauvage et contre les instances gouvernementales. Un Parti libertarien est fondé en 1971. Aux élections présidentielles de 1988, son candidat, l’ex-membre de la Chambre des représentants, Ron Paul, n’a recueilli que 0,5 % des voix. Pourtant, selon différents sondages, entre 15 % et 23 % des électeurs américains partageraient des opinions libertariennes sur une large gamme de questions.

    L’intuition qu’une majorité de citoyens serait favorable au libertarisme si elle en voyait les résultats pratiques a inspiré le « Projet ville libre ». Au lieu de fonder une ville nouvelle, comme les utopistes du xixe siècle, ou d’improviser une de ces « ZAD », véritables squats éphémères chers aux anarchistes écolos ou antifas, les libertariens ont décidé de « coopter » une ville existante dont les habitants étaient déjà bien disposés à l’égard de leurs idées.

  • ADSAV

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    Le Mouvement ADSAV est une organisation d’idée qui a planifié et fondé l’établissement d’ADSAV en tant que foyer breton. La stratégie du Mouvement est évidemment une stratégie politique visant à établir un foyer breton durable depuis 2000. En tant qu’organisation d’idées, c’est l’idée de la liberté bretonne, qui devient de plus en plus tangible à mesure que l’établissement de plus en plus de Bretons dans la zone géographique se matérialise. C’est précisément pour cette idée que le Mouvement a établi une stratégie politique, et en tant que stratégie dynamique qui, en accord avec la réalité croissante qui se développe autour de l’idée, s’adapte et s’élargit. La stratégie contient certains aspects fondamentaux qui peuvent être vus à partir de l’idée de celle-ci comme suit:

    TRAVAIL PROPRE ET TRAVAIL INDÉPENDANT

    • La rupture cataclysmique avec les pratiques de travail traditionnelles en Bretagne nous donne deux fois plus de pouvoir
      • Premièrement, il offre l’avantage inévitable de la majorité dans une zone géographique
      • Deuxièmement, il donne aux Bretons des possibilités de main-d’œuvre

    PARAMÈTRES PROPRES

    • En mettant fortement l’accent sur la responsabilité communautaire, ADSAV a pris la création de ses propres institutions comme un mouvement politique stratégique. Après tout, être capable d’être vraiment soi-même implique de mettre en place les systèmes et les structures qui rendent une communauté indépendante des autres. L’émergence de ses propres institutions fournit à ADSAV la réalité d’une autodétermination croissante et donc d’une liberté croissante.

    TERRITOIRE PROPRE

    • Pour qu’un peuple et un groupe culturel survivent, surtout si un tel groupe forme une minorité au sein d’un ensemble plus vaste, la concentration dans une zone géographique est non seulement souhaitable mais nécessaire. Pour cette raison, le Mouvement ADSAV se propose d’acquérir un territoire en Bretagne en vue d’établir les Bretons comme une majorité démographique. Le territoire s’élargira au cours de l’existence d’ADSAV et le Mouvement travaillera constamment à des possibilités d’expansion de l’idée et de la réalité.

    POLITIQUE DE CONCENTRATION

    • Un groupe minoritaire, comme les Bretons, a la possibilité de survivre, de vivre et de prospérer.

    POLITIQUE IDENTITAIRE

    • L’idée d’ADSAV est fondée sur l’identité bretonne unique née en tant que peuple sur le continent européen. C’est cette identité que nous reconnaissons, chérissons et présentons fièrement comme ce que nous sommes.

    Notre stratégie consiste à établir cette idée comme la réalité de l’autodétermination grandissant autour de nous, mais aussi à commercialiser cette idée en vue de la reconnaissance et du soutien. La communication de l’idée vise la conviction des Bretons et l’espoir que ADSAV peut offrir, mais aussi la reconnaissance et le bon voisinage indispensables à une existence libre et pacifique dans un pays comme la Bretagne. La liberté que nous offrons est une liberté que nous nous forgeons en utilisant un modèle d’autodétermination où nous assumons nous-mêmes la responsabilité de notre propre destin.