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ADSAV - Page 3

  • Gouel an Anaon

    Hiziv eo Gouel an Anaon.
    "Me a zo an Adsav da vev hag ar vuhez, eme an Aotrou,
    an neb a gred ennon, ha pa ve marvet, a vevo ;
    ha kement hini a vev hag a gred ennon, ne varvo ket da viken."
    (Yn 11, 25. 26)

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  • On ne traite pas des réalités complexes par l'usage de comparaisons réductrices et simplificatrices.

    Les mots sont des armes. Ils doivent être maniés avec précaution et discernement. Il y a des mots qui blessent, il y a des mots qui tuent ou qui, tout simplement, loin de contribuer à la résolution d'un problème, le rendent plus inextricable encore.

    Tel est le cas des expressions « PROJET PERVERS ET DEMONIAQUE » « MENACE POUR LE PEUPLE BRETON » utilisées récemment par Breizh-Info.com, à l'encontre du projet Horizon à Callac. Le concept de « pervers », tout comme celui de « démoniaque », décrit une réalité spécifique, temporelle et historique à nulle autre pareille. Le mot démoniaque appliqué à la famille parisienne Cohen est problématique parce qu'il crée une confusion entre le traitement des réfugiés, et celui des juifs.

     En Europe, au temps du Moyen Age, au sein de l’Église chrétienne (l’Ecclesia), qui se définit non seulement par ce qu’il faut croire mais aussi, de plus en plus, parce ce qu’il faut rejeter, les juifs (comme les musulmans et les hérétiques) se voient progressivement exclus de la société dans les derniers siècles du Moyen Âge. L’Ecclésia est désormais considérée comme un espace où tout le monde doit être chrétien. Aucun « ennemi de l’intérieur » n’est toléré. L'interaction entre les deux communautés chrétienne et juive est réduite au minimum. 

    Sommes-nous au Moyen Age ?

    Ne vous méprenez pas sur mes propos. Dès le début des années 1970, j'ai été persuadé que l'avenir de la Bretagne passait par une solution juste et équitable du problème du « tiers monde » comme on disait à l’époque. Ce qui ne recouvre pas des solutions bizarres comme l’importation de réfugiés allogènes en milieu rural breton. Mais l’aide technique, financière, humaine à ces peuples qui avaient été colonisés et qui ne savaient pas encore que leur développement était entre leurs mains.

    Mais si la dénonciation lucide des dérives « humanitaires » est une chose, utiliser à mauvais escient le concept de « perversité » et de satanisme » en est une autre. Ce n'est pas seulement inapproprié. C'est surtout aboutir au résultat inverse de celui recherché. C'est donner un argumentaire facile aux plus extrémistes qui ont beau jeu de dénoncer le traitement spécifique dont « bénéficient » les migrants en Bretagne. C'est aussi faire le jeu des dirigeants français qui n'ont plus à trouver dans leur camp la moindre responsabilité à la situation dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui.

    Des « humanitaires » les ont réduits à la situation qui est la leur aujourd'hui. Un point c'est tout. C'est oublier ainsi les problèmes

    Dans la Bretagne dans laquelle nous vivons, face à la double montée des extrêmes, les nuances sont plus importantes que jamais. On ne traite pas des réalités complexes par l'usage de comparaisons réductrices et simplificatrices.

     

  • Oaled Vroadel Breizh e Gallag

    4248866180.jpgE bourk Sant-Servez eo, gwechall e kumun Duod, e voe ganet Anatol ar Braz d’an eil a viz ebrel 1859. Betek e zaou vloaz e vevas eno. E-kreiz ar gêriadenn en em gav, lorc’hus, e di genidik, un ti greunvaen kozh. Ouzh unan eus e vogerioù e oa bet lakaet ur blakenn-eñvoriñ en enor «an Orfeüs brezhon a felle dezhañ anavezout ha kanañ Breizh nemetken».

    En enor Anatol ar Braz ez eo bet dibabet Kallag gant Emsav ADSAV da staliañ Oaled Vroadel Breizh. Penngadouriezh Emsav ADSAV a zo he fal diazezañ un oaled vrezhon padus. Menoz frankiz Breizh eo, evel reizhiad menozioù, a zeuio da vezañ heverzh a feur m’en em stalio e Kallag mui-oc’h-mui a Vretoned.

    Evit ma treistvevfe ur bobl hag ur stroll sevenadurel, ha dreist-holl m’eo ur bihan-niver ar stroll-se en ur c’helc’hiad ec’honoc’h, en em strollañ en un takad lec'hel bennak n’eo ket hepken da hetiñ met hollret eo. En abeg da se, Emsav ADSAV a venn prenañ un tiriad e Breizh, e Kallag, evit lakaat ar Vretoned da vezañ ar muiañ-niver a dud el lec’h-se. Brasaat a raio tra ma vevo ADSAV, hag an Emsav a labouro dizehan war gallusterioù astennadur ar mennad-se hag ar gwirvoud.

     

    ADSAV