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  • Redevenir Breton : l’impératif du spirituel

    Redevenir Breton : l’impératif du spirituel

     La Bretagne ne peut se concevoir et s’identifier sans la Foi religieuse qui lui est consubstantielle depuis son origine. Souvenons-nous ! Cette Foi accompagnait déjà nos Pères quand ceux-ci quittèrent la Bretagne insulaire, par vagues successives, sous la conduite de leurs chefs de clans pour s’établir dans la péninsule armoricaine. Toute l’histoire de la Bretagne baigne dans la Spiritualité associée à un sens du Sacré que rien ne peut entamer.  Pas de Bretagne sans Spiritualité comme l’a magistralement rappelé Olier MORDREL dans son ouvrage « L’Essence de la Bretagne » :

    « Le spiritualisme, tout le fond de la Bretagne. L’au-dessus du terre-à-terre, les élans du cœur, les flous de la rêverie. C’est dans cela et dans cela seulement que notre race a montré ses possibilités. D’ailleurs, la place qu’a tenu chez elle la religion le dit assez. Ses mœurs ?  Une vie religieuse intense, originale, mêlée à toutes les choses de ce monde. Retirez ces pratiques religieuses, ces superstitions, cette familiarité avec le monde surnaturel, et il n’y a plus de Bretagne. Que sont nos ensembles architecturaux ? Le groupe église, cimetière, ossuaire, calvaire, arc de triomphe, baptistère, clocher. Nos grandes réunions ? Les foires, mais surtout les pardons, et aujourd’hui les grandes manifestations catholiques et paysannes qui tiennent plus des rassemblements de clans que de réunions « de masse » si chères aux démagogues. Notre théâtre ?  Des pièces à édification. Nos chants ?  Des cantiques, que les ouvrières chantent en cœur en mettant les sardines en boite. L’idéal des écoliers studieux ? La prêtrise. Et même les sports ! L’homme qui portera la plus lourde bannière. Et par tout le pays, les chapelles, les croix les calvaires, les fontaines miraculeuses, les pierres consacrées. Tous les accidents remarquables du terrain, tous les lieux où le point de vue incite au sentiment du cosmos, sont des lieux de pèlerinage ou son vénérés à titre quelconque.  L’histoire de la Bretagne n’est qu’un long poème à la gloire de Dieu. » (Pages 44-45 Editions KELENN. Octobre 1977)

    « L’essence de la Bretagne » avait été publié de janvier 1936 à Juillet 1937 dans la revue doctrinale STUR dirigée par Olier MORDREL. Il s’agit-là d’un témoignage lumineux sur la situation de la Bretagne après la monumentale saignée de 1914-1918 dont elle fut la victime désignée au premier chef, par un régime malfaisant et totalitaire. Occasion providentielle pour ses suppôts de briser définitivement, sous couvert de patriotisme tricolore, notre particularisme ethnoculturel.       

    Certes, « Tout a changé en Bretagne depuis trente ans », comme l’écrivait l’auteur dans la postface de cet ouvrage republié en 1977. Tout en observant, cependant, que son « analyse de la psychologie collective du peuple breton restait pour l’essentiel valable et (que) les caractéristiques immanentes de son génie étaient encore identifiables, à travers de nouvelles manifestations. L’ESSENCE DE LA BRETAGNE défie bien le temps et la contingence ».

    Près d’un demi-siècle plus tard, quel constat Olier MORDREL dresserait-il ? Alors que nous vivons actuellement les jours les plus noirs de notre histoire ? Quelle attitude devrions-nous adopter face à la tyrannie incessante et envahissante de cette même République jacobine, cosmopolite et mondialiste ? Sans nul doute, ce grand écrivain et fondateur du premier PNB, nous sommerait de nous imprégner, avant tout, de l’essence ethnoreligieuse de notre pays. Pour prendre conscience de ce que nous sommes et pour rebondir vers des lendemains ascendants dignes de notre passé.

    BRETON ! IL FAUT REDEVENIR ou disparaitre dans le monde gris et uniformisé que nous façonnent les servants du Moloch mondialiste.

     Il n’y a pas d’autre alternative !      

    Jakez GWILLOU (26 avril 2024)